Nétiquette et Sobriété Numérique

ou les bonnes pratiques de l’utilisation de nos outils numériques afin de mieux collaborer tout en diminuant notre empreinte énergétique et notre addiction !

Les courriels

1. J’élimine d’entrée les spams, je nettoie régulièrement ma boite mail et pour l’archivage de messages je favorise le local. Le stockage distant des données (cf. biblio.) engendre des consommations électriques significatives sur les serveurs et met nos données personnelles à la disposition d‘indésirables.
2. Je limite le nombre de destinataires : je me demande si chaque destinataire a vraiment besoin de recevoir mon message. Ce sera une économie d’énergie et, pour les autres, de temps perdu.
3. Je ne réponds qu’à l’auteur du message – sauf s’il est vraiment nécessaire de répondre à plusieurs personnes.
4. J’indique clairement le sujet du message en objet et, dans le texte, je privilégie un énoncé clair, bref et poli que je relis avant l’envoi.
5. Je limite au maximum l’envoi de pièces jointes, je les remplace par un lien. Les envois d’invitation avec pièce jointe consomment l’énergie maximale, alors qu’un lien ne sera ouvert que par les destinataires intéressés.

Le matériel

1. J’éteins mon ordinateur ou je le place en veille prolongée lorsque je ne l’utilise pas.
2. J’entretiens mon matériel et je le fais réparer au besoin (cf. biblio. b). Ceci m’engage vers l’économie circulaire (don, troc, vente ou achat d’occasion). Selon l’ADEME (cf. biblio.) prolonger la durée de vie de nos équipements numériques constitue le geste le plus efficace pour diminuer leur impact. Passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental.

Je me protège

1. Je ne reste pas plus de 2 h devant mon ordinateur. Je sors régulièrement flâner, écouter ou entendre l’imprévu. Périodiquement, par exemple un jour par semaine, je me déconnecte (cf. biblio. c).
2. Je fais des recherches précises en utilisant des mots-clés pertinents et en utilisant les fonctions de recherche avancée.
3. Je privilégie l’utilisation des technologies open source : ces logiciels sont créés et améliorés grâce à une communauté de développeurs qui en assure l’indépendance et est très réactive sur les bugs ou les failles de sécurité. En plus, ils sont gratuits.
4. J’évite de diffuser des infox (fake news). Je vérifie les informations en utilisant des sites comme https://www.hoaxbuster.com/

Bibliographie : 

a) https://www.ademe.fr/face-cachee-numerique ou le document à télécharger : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

b) https://www.ademe.fr/ecoresponsable-bureau ou le document à télécharger : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-ecoresponsable-au-bureau.pdf

c) Naccache Lionel (2015) L’Homme réseau-nable. Du microcosme cérébral au macrocosme social. Ed. Odile Jacob-sciences. https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/neurosciences/homme-reseau-nable_9782738133298.php

d) Le rapport du  Shift sur l’impact environnemental du numérique https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/